Louis Pasteur
L’illustre Louis Pasteur n’était ni médecin ni chirurgien, mais bel et bienbel et bienbel et bien chimiste et physicien. Durant sa vie, considéré comme l'un des pères de la microbiologie, il a enchaîné les découvertesenchaîner les découvertes (f.pl.)a enchaîné les découvertes jusqu'à mettre au point le procédé appelé aujourd'hui pasteurisation, mais surtout un vaccin contre la ragerage (f.)rage.
Il est né à Dole (dans le département du Jura) le 27 décembre 1822, mais ses parents ont déménagé à Arbois quand le jeune Pasteur avait 8 ans. Encore enfant, il montrait un grand talent pour la peinture et réalisait régulièrement des portraits des membres de sa famille. À l’âge de 16 ans, Louis Pasteur est parti à Paris dans l’intention de suivre des cours à l’Institution Barbet, mais finalement, il a obtenu son baccalauréat en lettres (en 1840) et en sciences (en 1842) au Lycée Royal de Besançon.
Durant son séjour à Paris, Pasteur assistait aux cours du chimiste Jean Baptiste Dumas et il a suivi quelques leçons avec le physicien Claude Pouillet. L’année suivante, il a été admis à l’École Normale Supérieure où il étudiait notamment la chimie, la physique et la cristallographie. En 1847, il a soutenu sa thèse de doctoratthèse (f.) de doctoratthèse de doctorat en sciences, à l’âge de seulement 25 ans.
En 1853, Pasteur a reçu le prix de la Société de Pharmacie de Paris pour ses premiers travaux en cristallographie. Trois ans plus tard, le jeune scientifique a publié des travaux sur l’acide racémique, pour lesquels il a obtenu la médaille Rumford.
Son Mémoire sur la fermentation lactiquelactiquelactique, publié en 1857, a dévoilédévoilera dévoilé l’origine microbienne de la fermentation, considérée comme le point de départ d’une nouvelle discipline : la microbiologie. En effet, le chercheur a prouvé que les fermentations étaient provoquées par des formes de vie microscopiques.
Louis Pasteur a poursuivi ses recherches en microbiologie pour finalement mettre au point la méthode dite pasteurisation. Il s’agit d’un procédé de conservation des aliments, réalisé par chauffage à une température entre 66 et 88 °C, suivi d’un refroidissement rapide.
Dès 1865, le gouvernement l’a sollicitésolliciter qnl’a sollicité pour combattre le fléaufléau (m.)fléau qui ravageaitravager qchravageait la culture de la soiesoie (f.)soie dans le sud de la France. Pendant cinq ans, il se rendait régulièrement chez des producteurs de soie pour étudier la maladie touchant les vers à soievers (m.pl.) à soievers à soie. Pasteur est parvenu àparvenir à qchest parvenu à mettre fin à cette épidémie.
Les observations des bactéries au microscope ont renforcé son intérêt pour les maladies infectieuses qui, selon lui, trouvaient leur origine dans des micro‑organismes bien spécifiques.
Louis Pasteur s'est intéressé de près au virus de la rage, car il touchait non seulement l’homme mais aussi l’animal sur lequel il pouvait expérimenter. Convaincu que la maladie affectait le système nerveux, il est parvenu, avec beaucoup de difficultés, à obtenir une forme affaiblie du virus. Après avoir mené avec succès des expériences sur quelques animaux, un coup du sortcoup (m.) du sortcoup du sort s’est produit en 1885. Joseph Meister, un garçon de 9 ans, avait été mordu 14 fois par un chien enragé. Jusque‑là, Pasteur redoutaitredouter qchredoutait l’utilisation de cette méthode sur les humains. Pourtant, il a finalement pris le risque de traiter l’enfant et l’a sauvé.
Ce succès a été couronné par la fondation de l’Institut Pasteur en 1888, un établissement dédié auxdédier à qchdédié aux recherches sur la rage ainsi que sur d’autres maladies. Louis Pasteur y est resté actif jusqu’à sa mort en 1895, à l'âge de 72 ans.