Comment l'abondanceabondance (f.)abondance nous achèveacheverachève

Durant ces dernières décennies, l’abondance s’est révélée un des facteurs les plus mortelsmortel(-le)mortels dans nos pays industrialiséspays (m.pl.) industrialiséspays industrialisés. Plus de la moitié des décèsdécès (m.)décès est due à des maladies liées à l’abondance, appelées « maladies de civilisation ». En même temps l'espérance de vieespérance (f.) de vieespérance de vie dans les pays occidentaux ne fait qu’augmenter.

Types de maladies

Ces maladies se répartissentse répartirse répartissent en 4 grands groupes, qui représentent 80 % des maladies de civilisation :

• maladies cardio‑vasculaires (hypertension etc.)

• les maladies du métabolisme (diabète, obésité, etc.)

• maladies auto‑immunesauto‑immuneauto‑immunes et de l’immunité (rhumatismes inflammatoires, allergies de toutes sortes, etc.)

• les maladies dégénérativesdégéneratif(-ive)dégénératives et cognitives (rhumatismes, dépression, cancers, etc.).

Dans des sociétés prospères comme les sociétés occidentales, nous sommes en permanence tentéstentétentés de faire des choix malsainsmalsainmalsains. Parfois par nécessité, parfois par ignorance, et parfois simplement par envie. Souvent, ce sont nos conditions de vie qui nous rendent malades. Stress, manque de sommeil, activité physique insuffisante, mais aussi alimentation peu variée et pas assez équilibréeéquilibrééquilibrée, alcool et cigarettes, tout cela caractérise notre mode de vie actuel, principalement citadin. Ce sont aujourd’hui des facteurs qui entraînent ces maladies de civilisation.

Maladies des paradoxes

Il y a pas mal de paradoxe dans cette situation. Premièrement, les maladies de civilisation sont toujours en augmentation et les coûts de notre assurance‑maladieassurance maladie (f.)assurance‑maladie aussi, malgré toutes les campagnes d’informationcampagne (f.) d’informationcampagnes d’information et de prévention. Deuxièmement, parce que grâce aux progrès de la science, nous obtenons des informations beaucoup plus précises des causes de certaines maladies de civilisation. Par conséquent, de nouveaux traitementstraitement (m.)traitements sont en cours de développement.

Les malades responsables ?

On dit souvent qu’il suffit de changer son mode de vie pour guérirguérirguérir. Malheureusement, ce n’est pas aussi simple. Notre mode de vie est en effet déterminé tout d’abord par des facteurs environnementaux, comme le niveau de scolarisation de nos parents ou le quartier dans lequel nous avons grandi. Notre prédisposition à développer rapidement une addiction (comme à la drogue ou à la malbouffemalbouffe (f.)malbouffe) est aussi déterminée par la génétique. Il est vrai que ce sont des choses sur lesquelles nous n’avons que peu d’influence mais on peut toujours essayer de changer notre mode de vie quand il est malsain.

L’Afrique et l’Asie grossissent

Les maladies dues à l'abondance ne sont plus caractéristiques uniquement pour les pays développés. Les pays en voie de développementpays (m.pl.) en voie de développementpays en voie de développement sont également touchés par ces maladies liées à une mauvaise alimentation. Certains pays des continents africain et asiatique ont reproduit les mêmes modèles de consommation. Les fast‑foods étant bien installés sur leur territoire, les gens ont vite adopté les modes de consommation malsains.
Ils ont en effet découvert les aliments transformés, les plats faciles à cuisiner et peu coûteux. Peu à peu, ils sont devenus accros à ce type d’alimentation.
Il n’y pas que l’alimentation dans toute cette affaire. Ces changements d’habitudes alimentaires sont suivis de nouveaux modes de vie beaucoup plus sédentairessédentairesédentaires. En Asie, notamment, on passe des heures devant l'écran de l'ordinateur au bureau. En effet l’exercice physique est insuffisante. Les gens passent leur temps libre devant les jeux vidéo ou la télévision. Toute cette dépendance aux technologies développe les maladies de civilisation qui deviennent un problème de plus en plus répandu.

2 Źródło: Maciej Szyszkowski, [na podstawie:] www.lecho.be [dostęp 21.02.2023], www.cequinousrelie.com [dostęp 21.02.2023], licencja: CC BY-SA 3.0.