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Ne pas produire de déchets… Est‑ce possible ? Découvre le document pour savoir comment vivent les personnes qui se sont lancées dans le mouvement zéro déchet.

Sacs en plastique flottant dans la mer, nourriture périméepérimée, vieux vêtements, appareils obsolètesobsolètes et bien d’autres. Le monde moderne risque d'étoufferd'étouffer sous une montagne de déchets. Il faut bien des solutions pour lutter contre ce fléaufléau, des solutions à l'échellel'échelle mondiale. En attendant, chacun peut faire quelque chose pour limiter le nombre de déchets.
Nous avons interviewé Léna Jacquet. Inspirée de la vie de Bea Johnson, fondatrice du mouvement zéro déchet, Léna a décidé de changer sa vie.
Comment avez‑vous décidé d’appliquer l'idée de zéro déchet chez vous ?
J’ai lu le livre de Béa Johnson « Zéro déchet. 100 astuces pour vous alléger la vie » et c'était une révélationrévélation pour moi. J’ai tout de suite voulu essayer et voir si c’est vraiment possible de faire tenir les déchets produits durant 1 an par une famille de 4 dans un bocalbocal d’un litre seulement. J’en ai profité pour réfléchir sur mes choix, ma consommation, ou plutôt surconsommationsurconsommation, pour décider d’acheter moins, de privilégierprivilégier les produits de meilleure qualité, mais en moins grand nombre.
Pourriez‑vous expliquer la philosophie de zéro déchet à tous ceux qui n’en ont pas entendu parler ?
Il y a cinq règles à respecter. Refuser ce dont on n’a pas besoin, réduire notre consommation, réutiliser au maximum, recycler et composter. Le plus important pour moi, c’est de contrôler tout ce qui rentre dans la maison. On achète trop souvent des objets superflussuperflus. Il faut donc un peu plus de discipline. Cela veut aussi dire persuader mes amis et ma famille de ne plus me faire de cadeaux.
Parlez‑nous de vos courses.
Quand je vais au supermarché, je prends quelques bocaux, boîtes, bouteilles, sacs en tissutissu. Acheter ma nourriture en vracen vrac ou à la coupeà la coupe (comme le fromage ou le jambon), c’est assez simple. Pour le lait et l’huile, je remplis mes bouteilles vides à partir de distributeurs installés dans certains magasins. En plus, je peux acheter des petites quantités de produits en fonction de mes besoins. Cela m'aide à ne jamais gaspiller de nourriture. Dans de grandes villes, il existe même des épiceriesépiceries zéro déchet. Le plastique, même le film alimentaire utilisé pour emballer les fromages dans les magasins est à éviter aussi pour une autre raison. Au contact des matières plastiques, certains aliments peuvent devenir eux‑mêmes une source de contaminationcontamination à cause de la migration du contenant vers l'aliment et donc notre organisme.
Et pour les produits d'hygiène et de nettoyage vous faites comment ?
Il y a aussi des magasins qui vendent ces produits en vrac. Du savon, de la lessivelessive, du liquide vaisselleliquide vaisselle. Je n'achète rien emballé. J’achète un pain de savon qui sert de savon, de shampoing et de crème à raser pour mon mari. Ainsi nous avons remplacé 3 produits par un seul. Je fabrique moi‑même des produits pour le maquillage, de la poudre, du rouge à lèvres et parfois des crèmes aussi, mais c’est un peu plus difficile. Pour nettoyer, le seul produit que j’utilise c’est le vinaigrevinaigre blanc. D’ailleurs, on peut aussi fabriquer sa propre lessive à la maison en utilisant du savon neutre, du bicarbonatebicarbonate et des huiles essentielles.
Achetez‑vous d’autres choses ?
Oui, mais je préfère acheter d’occasion, si c’est possible, des vêtements, des meubles, des appareils. Je n'oublie jamais que réutiliser est un des secrets de la philosophie zéro déchet. Pour la même raison, j’essaie d'être au courant des services accessibles dans ma ville. J’ai trouvé un atelier de couture pour la réparation textile. Si c’est possible, je fais réparer les appareils qui tombent en panne. Je n'écoute jamais ceux qui disent « faire réparer ne vaut pas la peine, autant en acheter un neuf au même prix »... Il m’arrive aussi d’emprunter certains objets au lieu de les acheter.
Je suis curieuse... Vous avez une poubelle à la maison ?
Non, on n’en a pas besoin. Par contre, on a un bac à compost et un bac à recyclables. Toutes les épluchures servent d’engrais pour mon potager, je les étaleétale dans mes bacs à légumes sur la terrasse.
Quelle piste pourriez‑vous indiquer à ceux qui voudraient limiter leurs déchets ?
La multifonctionnalité est ma devise. Les vêtements que j’ai dans mon armoire sont multifonctionnels, je peux en faire beaucoup d'ensembles pour des occasions différentes. La même chose pour les appareils électroménagers. Je me sers par exemple d’un robot de cuisine pour peser, mixer, cuire et pétrirpétrir.
Źródło: Anna Dubaniowska, oprac. Eduexpert Sp. z o.o., licencja: CC BY-SA 3.0.
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