Le sport, ma prison sans barreaux

RykQEdj85BNPE

Ilustracja zawiera tekst. Le sport est bon pour la santé. C'est ainsi qu'il est perçu par la majorité des gens. Pourtant, il peut devenir une drogue aussi dangereuse que les autres. Il devient alors dépendance connue sous le nom de „bigorexie" - une maladie reconnue officiellement par l'OMS en 2011. Comme l'alcool ou le tabac, pour une personne dépendante, le sport apporte certes un bien‑être euphorisant, mais en même temps peut détruire sa santé. Une personne dépendante au sport sacrifie progressivement son entourage amical et familial et la plupart des autres activités, y compris professionnelles. Elle risque les blessures, parfois graves. Elle a besoin de toujours plus de sport, elle fait toujours plus et en arrive à des comportements totalement déraisonnables. De plus en plus de personnes sont touchées par cette pathologie.

1 Źródło: Agnieszka Bujala, Le sport, ma prison sans barreaux, [na podstawie:] www.livre.fnac.com [dostęp 27.01.2023], licencja: CC BY-SA 3.0.

Bigorexie ou addiction au sport : causes et conséquences

RU2FelGKJF1V9

Ilustracja przedstawia kobietę w dresie ćwiczącą rozciąganie na boisku.

La bigorexie, appelée aussi sportoolisme, signifie l'addictionaddiction (f.)addiction au sport. Elle peut avoir des conséquences physiques (surtout l'épuisement) et psychologiques. Quelles en sont les causes ? Comment la soigner ?

Cette addiction à la pratique sportive peut aussi bien toucher les professionnels que les amateurs, devenus dépendants à la suite d'une pratique excessive du sport. Elle concerne aussi ceux qui sont à la recherche d'un corps parfait : modeler la silhouette, faire fondre la graisse ou se muscler font partie de leurs motivations. Par conséquent, le sport n'est plus considéré comme un plaisir ou un divertissement, mais devient obsédantobsédant(e)obsédant. Par contre, ce n'est pas forcément le temps passé à faire du sport qui est révélateur d'une bigorexie, mais plutôt les répercussions sur la vie privée ou professionnelle : un comportement obsessionnel, un sacrifice de tout au profit du sport, un isolement social, une perte d'intérêt pour ce qui ne touche pas au sport, une culpabilitéculpabilité (f.)culpabilité et une irritabilitéirritabilité (f.)irritabilité croissantes si la personne n'arrive pas à faire tous les entraînements sportifs qu'elle s'impose, le manque de recul malgré la connaissance des conséquences négatives sur la santé (les risques de blessures graves, le recours au dopage...). Il faut aussi mentionner les sommes d'argent dépensé dans la pratique sportive (équipement, abonnement à la salle de sport, régime alimentaire spécifique...). Ces caractéristiques sont d'ailleurs communes à toutes les addictions comme l'alcoolisme, la toxicomanie ou la dépendance aux jeux vidéo.

La bigorexie entraîne donc des problèmes psychologiques, mais aussi des problèmes physiques, surtout si la pratique est très intense : un épuisementépuisement (m.)épuisement résultant d'un surentraînementsurentraînement (m.)surentraînement, des fractures de fatiguefracture (f.) de fatiguefractures de fatigue, des déchirures musculairesdéchirure (f.) musculairedéchirures musculaires, des tendinitestendinite (f.)tendinites, des infarctusinfarctus (m.)infarctus.

C’est pourquoi il est très important que les médecins, les entraîneurs et les personnes travaillant dans les milieux sportifs soient sensibilisés à cette pathologie, afin de pouvoir diriger rapidement les personnes dépendantes vers des spécialistes adaptés.

2 Źródło: Agnieszka Bujala, [na podstawie:] www.sante.journaldesfemmes.fr [dostęp 27.01.2023], licencja: CC BY-SA 3.0.