– Bienvenue dans l'émission Bouge ta tête ! Ce vendredi ensoleillé, j'espère qu'après une semaine bien chargée, vous mettez déjà vos joggings et sortez courir, jouer au foot, enfin, que vous êtes prêts à passer ce temps activement au lieu de rester sur votre canapé. Si non, allez‑y, après notre émission bien sûr. Aujourd'hui, j'ai invité Pierre Dubois, l'une des centaines de personnes impliquées dans l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Bonjour, Pierre !
– Bonjour, chères auditrices et chers auditeurs.
– Je vous invite dans notre studio au moment où plusieurs opposants à l'organisation des Jeux Olympiques soulèvent leurs arguments contre ce grand événement sportif. Pouvez‑vous nous indiquer quelques chiffres les plus représentatifs pour ces Jeux ?
– Bien sûr, les JO de Paris, c’est plus de 3 semaines de compétitions sportives, nous attendons 10500 athlètes, 32 sports dont un nouveau, le breakdance, 10 millions de billets en vente…
– Et je crois que c’est justement leur taille qui pose le plus de problèmes. Les opposants jugent que l’organisation demande un budget déjà très élevé qui risque d'être dépassé. Est‑ce que Paris sera ruiné après ces Jeux ?
– Mais pas du tout ! Certes, le budget n’est pas petit, car il atteint 4 milliards d’euros. Il faut se souvenir cependant que Paris a déjà 35 sites sportifs existants, ce qui représente presque 95 % de nos besoins. Nous ne risquons donc pas de dépasser le budget, contrairement à ce qu’on a vu à Londres, par exemple.
– Que faudra‑t-il construire ?
– Parmi les installations à construire, nous avons deux projets qui demandent le plus d'engagements financiers, il s’agit du village olympique et du centre aquatique.
– Ce n’est pas beaucoup.
– Exactement, et en plus, un grand nombre de sites va tirer des avantages de cet événement. Une partie du budget est prévue pour leur rénovation. Les Français vont donc pouvoir profiter de ces équipements rénovés après les Jeux.
– Les JO, c'est surtout énormément de spectateurs, donc des embouteillages, de la pollution. Qu’en disent les organisateurs ?
– J’en ai déjà parlé dans l'émission de votre collègue, mais je vais le répéter. Il ne faut pas en avoir peur. Nous travaillons très dur pour améliorer les infrastructures et rendre plus facile la circulation dans l'agglomération parisienne. D’un côté, on fera certainement face à des problèmes sur les routes, de l’autre, on ne devrait pas oublier que cet événement apportera à notre ville et à notre pays beaucoup d’argent et de prestige.
– Une autre préoccupation des opposants, c’est l'écologie. Est‑ce que les JO de Paris seront écologiques ?
– Oui, bien évidemment, à l'époque où nous vivons, ce n’est pas possible de faire autrement. Paris s’engage à réduire de 55 % l’empreinte carbone par rapport aux éditions de Londres et Rio. En plus, les sites sportifs et autres constructions utiliseront 100 % d'énergie verte.
– Bon, il ne nous reste que croiser les doigts pour cette immense initiative.
– Merci. Vous allez voir, la France ne regrettera pas cet investissement. On va gagner.
– Je croise donc les doigts pour une organisation réussie. Pierre, je te remercie pour ta visite. Maintenant, j'invite nos auditeurs à écouter notre émission sur les équipements sportifs connectés. Restez avec nous.