Anna Dubaniowska Microaventure, l’art de voyager différemment

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Zdjęcie przedstawia dziewczynę siedzącą na brzegu klifu. Ma na sobie jeansy i kraciastą koszulę. Obok niej leży filcowy kapelusz. Przed nią rozwiąga się krajobraz leśny.

Le frisson de l’aventure à proximité immédiate ? C’est la promesse de la microaventure, une tendance en plein essoressor (m.)essor : des expériences courtes, proches, accessibles et à l'extérieur. Ce que les voyageurs qui partent à l'autre bout du monde cherchent : le dépaysement, les paysages incroyables, les rencontres de cœur, les grands espaces, la déconnexion, la liberté, l'aventure - on peut le trouver en France.

La microaventure se rapproche d’autres tendances, comme le rejet du tourisme de masse, le retour à la nature, l’engouementengouement (m.)engouement pour les mobilités « douces » (trek ou vélo) et le phénomène venu de Suède - la hontehonte (f.)honte de prendre l’avion. Les microaventuriers cherchent à fuir le tourisme de masse qui envahitenvahirenvahit les sites réputés comme Barcelone et ses 32 millions de visiteurs annuels (vingt fois sa population) ou Venise qui tâchetâcher de faire qqchtâche de réguler ce fluxflux (m.)flux de visiteurs débarquant des bateaux de croisièrescroisière (f.)croisières.

La microaventure c’est aussi une nouvelle manière de consommer qui touche à l’alimentation (nourriture locale, saine, bio) et au type d’hébergement plus authentique (camping, bivouac, à la ferme, chez l’habitant). Les 3 grands paramètres de la microaventure sont la nature, la proximité et des parcours courts, même d’une demi‑journée. 

C’est en 2011 que l’aventurier britannique Alastair Humphreys l’a fait connaître en lançant un challenge qu’il a lui‑même relevé : vivre une microaventure par mois durant un an. Sa liste d’idées : grimpergrimpergrimper sur une colline, nager dans une rivière sauvage, dormir à la belle étoile, marcher la nuit, arpenterarpenterarpenter les chemins de randonnée, faire une randonnée à vélo… Après de multiples grandes aventures, Alastair décide de passer une année entière dans son pays, le Royaume‑Uni. Le but est de prouver que l’aventure peut se trouver là, tout de suite, au coincoin (m.)coin de la rue.

Plus récemment, en France, une communauté de microaventuriers s’est constituée autour de Chilowé, une société née en 2017 dont l'objectif est de rendre l’aventure accessible aux citadins. Aujourd’hui, elle compte plus de 200 000 membres : ces actifs de 25 à 45 ans, habitants de métropoles, partagent idées, expériences et conseils pratiques sur les réseaux sociaux. L’esprit de ce nouveau concept les anime. Un art de vivre où l’aventure s’insère dans le quotidien ne repose pas forcémentforcémentforcément sur la performance physique ou l’expertise technique, mais plutôt sur la créativité. L’idée n’est pas de consommer une offre, mais de concevoir sa propre expérience. Chilowé publie désormais des guides de microaventures autour de grandes villes. Ces guides recensent les lieux de nature sauvage autour des villes, des idées de microaventures, ainsi qu’un code de bonne conduite.

Tout le monde ne sait pas pour autant comment bivouaquer, allumer un feu ou naviguer. D’où l’émergence d’une offre de microaventures organisées. Elle répond à une demande de certains membres qui ne sont pas autonomes, veulent découvrir une activité ou partir avec des gens partageant le même état d’esprit.

1 Źródło: Anna Dubaniowska, Microaventure, l’art de voyager différemment, licencja: CC BY-SA 3.0. Tekst skrócony i zmodyfikowany.