Dire non ? Ce n’est pas toujours si facile

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Ilustracja przedstawia znak Stop. Znak ma kształt ośmiokąta, na czerwonym tle jest biały napis STOP.

C’est tout un art de savoir dire non. Pourquoi ? Les raisons en sont nombreuses. D’abord, il faut que l’on soit assez conscient(e)conscient(e)conscient(e), pour être capable de prendre des décisions qui nous conviennent. Ensuite, parce que l’on doit être assez courageux(-euse), car il n’est pas facile de se battrese battrese battre pour soi‑même quand tout le monde est convaincuconvaincu(e)convaincu que l’on va dire oui. Mais ce n’est pas tout : on parle en l’occurrenceen l’occurrenceen l’occurrence aussi d’un art, puisque l’on doit savoir gérer de telles situations où l’on veut dire non de manière habilehabilehabile, efficace et confortable pour chaque personne y impliquée.
Cette capacité reste vraiment essentielle dans plusieurs domaines de la vie, parce que ce n’est pas seulement notre assertivité qui entre en jeu, mais aussi notre autoritéautorité (f.)autorité et notre sincérité, sans oublier l’importance de notre propre bien‑être. Voilà pour la théorie, mais qu’en est‑il de la pratique ? Découvrons deux témoignages qui montrent bien à quel point l'art de dire non est difficile, alors que les autres s'attendent à ce que nous disions oui.

1. Ludovic et sa lutte contre le burn‑outburn‑out (m.)burn‑out professionnel

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Ilustracja przedstawia młodego uśmiechniętego mężczyznę. Siedzi przy biurku. Na biurku stoi laptop. Mężczyzna ma rudą brodę, jasne włosy. Ubrany jest w koszulę w kratkę.

Le milieu professionnel est l’un des espaces où l’assertivité est un outil qui nous semble particulièrement important. Ludovic l’a très bien appris, lorsqu’il a dû apprendre à dire non pour éviter que son travail ne devienne sa prison.
Quel était le problème ? Ludovic est informaticien et il a de très bonnes compétences pour exercer son métier. De plus, il aime beaucoup ce qu’il fait dans sa vie : chaque jour, il va au travail avec plaisir. Mais sa situation n’a pas été toujours ainsi. Pourquoi ? Parce que quand Ludovic a commencé son travail dans l’entreprise de ses rêves, il savait qu’il serait nécessaire de se montrer du meilleur côtédu meilleur côté (m.)du meilleur côté. Pour cette raison, il travaillait beaucoup plus que ses collègues plus expérimentés : le jeune informaticien faisait souvent des heures supplémentairesheures (f. pl.) supplémentairesheures supplémentaires et s'occupait des projets difficiles et exigeants. Après un certain temps, son patron a cessé de remarquer l’effort que Ludovic faisait pour être un bon employé. Son engagement est devenu la norme, quelque chose d'attenduattendu(e)attendu et qui passe absolument inaperçuinaperçu(e)inaperçu aux yeux des autres. Dans le même temps, la quantité de travail qu'il effectuait tous les jours est devenue un fardeaufardeau (m.)fardeau, car tout cet effort lui coûtait de plus en plus cher. Cette situation lui a fait perdre non seulement du temps et de l'énergie, mais surtout de la joie et de la satisfaction de ce qu'il faisait.
C'est pourquoi, lorsqu'un jour son patron voulait lui confierconfierconfier un autre projet difficile qui désintéressait complètement Ludovic, et qui avait été rejeté par tous les autres collègues, l'homme a décidé qu'il était temps de se battre pour son bien‑être et son sentiment de satisfaction. C'était à ce moment‑là qu'il a oséoser (faire qch)osé dire, pour la première fois, que lui non plus n'était pas intéressé par ce devoir, et qu'il avait déjà réalisé tant de projets réussis, qu'il voulait s’engager dans un autre travail qui lui plairait plus. Quel était l’effet de sa preuvepreuve (f.)preuve d’assertivité ? Ludovic a commencé un projet qui l’a beaucoup intéressé et son chef a arrêté de lui confier seulement des tâches ennuyeuses et compliquées. Ludovic a ainsi évité le burn‑out professionnel, parce qu’il a retrouvé sa satisfaction du travail effectué.

2. Juliette et son désir d’être plus appréciée et moins manipuléemanipulé(e)manipulée

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Ilustracja przedstawia młodą kobietę. Ma na głowie zielony materiałowy szal. Kobieta ma zielone oczy. W tle jest gałązka sosny.

La famille est, au moins pour la plupart des gens, une valeur essentielle dans la vie et un espace où l’on est libre et honnête à 100 %. C’est surtout dans l’endroit familial où l’on se sent particulièrement vulnérablevulnérablevulnérable et sensible, parfois même dociledociledocile. Malheureusement, il y a des situations où toute cette douceur et fragilité ne sont pas respectées, mais tout au contraire – elles sont exploitéesexploité(e)exploitées. C’est justement le cas de Juliette qui en est un bon exemple.
Le problème ? Juliette est célibataire et n’a pas d’enfants. Elle est calme et plutôt de type casaniercasanier(-ère)casanier. Juliette travaille à distance, c’est parce qu’elle passe beaucoup de temps à la maison. Elle habite avec ses deux sœurs qui ont déjà, toutes les deux, ses propres familles : maris et enfants. Sa sœur aînée, Margaux, a deux filles, de 5 ans et 7 ans, et sa sœur benjamine, Charlotte, a un fils qui a seulement 10 mois. Les nièces et le neveu de Juliette vont habituellement à la crèchecrèche (f.)crèche ou à l’école, malheureusement, en raison de leurs maladies fréquentes, ils doivent souvent rester à la maison. Comme Juliette est aussi à la maison de toute façon, elle restait jusqu’alors avec eux pour les soigner et pour que ses sœurs puissent aller normalement au travail. De plus, Margaux et Charlotte et leurs maris étaient souvent absents puisqu’ils aiment faire du sport, faire la fête, voyager... Lorsqu'ils ne pouvaient pas prendre leurs enfants avec eux, qui restait avec eux ? La réponse est simple : c’était Juliette. Et elle a toujours eu du mal à dire non à ses sœurs quand ils lui demandaient de gardergardergarder les enfants, malgré sa fatigue et les plans qu’elle se faisait. Elle aimait ses proches et voulait être gentille et serviable. Quand même, la fréquence de tels scénarios a fait perdre à Juliette le plaisir de passer du temps avec sa famille.
Toutefois, un jour, Juliette a décidé qu'elle en avait assez de cette situation : elle s'est dit que c'était le moment de récupérerrecupérerrécupérer son assertivité. Quand Margaux et Charlotte, en faisant des plans pour un week‑end, ont demandé à Juliette de garder les enfants deux jours de suitede suitede suite, elle leur a dit non pour la première fois. D’abord, les sœurs étaient vraiment surprises : qu’est‑ce qui s’est passé ? Juliette a peut‑être des problèmes ? Mais la femme était sûre d’elle et leur a tranquillementtranquillementtranquillement expliqué son point de vue. Juliette leur a dit qu’elles devaient repenser cet arrangementarrangement (m.)arrangement parce qu’elle était fatiguée, qu’elle aimait ses nièces et son neveu, mais qu’elle devait pouvoir travailler dans le calme et faire d’autres plans à elle‑même. Quel était le résultat de sa preuve d’assertivité ? Maintenant, Juliette garde les enfants de ses sœurs seulement quand elle le propose elle‑même, ou quand la situation est vraiment urgenteurgent(e)urgente. Ses sœurs ont commencé à apprécier son engagement et son envie d’aider. Et avant tout, grâce à son audaceaudace (f.)audace à dire non, la femme sent aujourd’hui de nouveau la joiejoie (f.)joie du temps qu’elle passe avec ses nièces et son neveu !

2 Źródło: red. Anna Waszau, Dire non ? Ce n’est pas toujours si facile, [na podstawie:] www.blog.eleven-labs.com [dostęp 28.03.2023], licencja: CC BY-SA 3.0.