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Le monde contemporain est chaque jour saturé de fake news très diverses. Pour cette raison, il devient souvent difficile de reconnaître ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Mais la jeune génération n’est pas si naïve et sait davantage comment gérer cette immensité de fausseté. Lis l’article et fais les exercices.

Les fake news constituent notre quotidien, c’est sûr. Chaque jour, nous sommes confrontés à des vaguesvagues d’infoxinfox qui nous obligent à triertrier ce qui est vrai, important, faux, anodinanodin etc. En 2021, 67 % des Français affirment avoir tendance à douter dedouter de la véracitévéracité d’infos reçues. On dit habituellement que c’est pendant l’année 2016 qu'éclate la désinformation massive. Pourquoi ? En 2016, deux événements de grande importance se produisent : le Brexit et l'élection de Trump, qui donnent naissance à un vrai tsunami de fausses informations. À partir de ce moment‑là, le mécanisme d’infox progresse et ne perd pas en force grâce à des algorithmes qui les mettent toujours en avantmettent toujours en avant. Cela devient un vrai problème pour les jeunes qui sont toujours vulnérablesvulnérables et influençables. Comment se retrouver alors dans tout ce chaos ? Voici un court article sur les fake news et la situation des jeunes dans ce monde d’incertitude.
Mais d’abord : qu’est‑ce qu’une fake news ?
En termes simples, il s’agit d’une fausse information, ou d’une désinformation. Soulignons qu’il ne s’agit pas d’erreurs : celles‑ci peuvent arriver à chaque journaliste, qui ne va toutefois pas les commettre délibérémentdélibérément et consciemmentconsciemment. Ce qui distingue les deux, c’est aussi la question des intentions : pour les fake news, l’objectif est de manipuler. Elles sont mises en circulation pour une raison particulière, ayant dès le début une visée tacitevisée tacite bien spécifique : influencer l’opinion publique, gagner de l’argent, discréditer un adversaireadversaire. Mais pour que ces faussetés aient du succès, elles doivent être en partie vraies. Cela leur donne des allures d’une information crédiblecrédible.
Grâce à des algorithmes bien pensés, ces infox sont censées attirer notre attention : elles sont souvent sensationnelles, jouent sur les émotions, ce qui provoque notre réaction renforcéerenforcée car elles touchent notre côté vulnérable. Le recours aux algorithmes mentionnés signifie aussi qu’il devient de plus en plus difficile de les éviter. C’est surtout dans des moments d’une grande agitationagitation, c’est‑à-dire de crise ou d’anxiété, que les fausses informations prennent de la forceprennent de la force : elles nous offrent des explications toutes faites et faciles. Elles semblent aussi rationnelles et répondent à nos doutes de manière parfois très convaincanteconvaincante, ce qui nous exempteexempte, de manière confortable, de l’obligation d'activer notre propre réflexion.
Les fake news, ça touche qui ?
Il est évident que les infox touchent la plupart des gens, qu’ils soient bien cultivés, informés, jeunes, âgés. Toutefois, ce sont surtout les jeunes générations, vulnérables et qui ne savent pas encore comment trier le vrai et le faux, qui sont les plus concernés par ce problème.
D’après une recherche de décembre 2021, portant sur les comportements des jeunes envers les informations, il ressort que leur conscience à propos de la force manipulatoire de certains fake news est vraiment satisfaisante. Ce qui est plus préoccupantpréoccupant, c’est le fait qu’ils ne sont pas si enclins à vérifier les infos qu’ils rencontrent, mais là, le système d’éducation peut encore intervenir.
L’étude montre que 84 % des jeunes entre 10 et 15 ans pointent que c'est leur famille qui constitue pour eux la principale source d’information. Ils disent aussi que c’est souvent la famille qui les informe en premier. Puis, les deux géantsgéants d’information suivants pour les enquêtés, ce sont la télévision et les réseaux sociaux. Ce qui est pourtant assez frappantfrappant, c’est l’observation que les adolescents n’indiquent que rarement leurs professeurs comme leurs informateurs, et cela malgré le fait que les programmes scolaires proposent des heures de cours consacrés à l’éducation aux médias. En somme, il faut alors sensibiliser les parents car ils sont la source majeure, la plus fiablefiable et éducative, quand il est question des informations qui doivent donc être de bonne qualité.
Le doute, trait de plus en plus saillantsaillant chez les adolescents
Les études menées précisent que 90 % des jeunes savent qu’il n’est pas si difficile de manipuler une information, la déformer. Une donnée rassuranterassurante : presque 2 adolescents sur 3, après avoir lu ou vu une info qui leur semble suspectesuspecte, se questionnentse questionnent sur sa fiabilitéfiabilité et hésitent à la diffuser. Ainsi, on croit qu’il est légitime d’assumer que la jeune génération a déjà une conscience étonnamment développée en ce qui concerne les mécanismes et la spécificité des infox. Ce qui est sûr, c’est la luciditélucidité de ces jeunes esprits. Cela peut nous remplir d’espoir.
Malgré cette conscience, les études montrent que les adolescents sont toujours en majorité (environ 85 % !) séduitsséduits par des théories et nouvelles complotistescomplotistes. À cet égard, on observe d’ailleurs une dépendance liée à l’origine sociale : dans les familles où l’éducation est un élément important, les jeunes sont moins dupesdupes des fake news. En même temps, ils sont plus enclinsenclins à s’interrogers’interroger et à s’assurer de la véracité. Pour aider ceux qui ne se sentent pas si sûrs et à l’aise quant à l’identification entre le vrai ou le faux, il y a des initiatives sociales qui leur permettent de s’éduquer. Nous parlons en l’occurrenceen l’occurrence, par exemple, des séries vidéo sur les réseaux sociaux, qui abordent la thématique des théories du complotthéories du complot et des infox sur un ton humoristique.
Éduquer, éduquer et encore éduquer
Néanmoins, il faut tenir compte du fait que parmi les adolescents, au moins 30 % croient qu’au moins une théorie du complot choisie est raisonnable. Un exemple : l’enquête a révélé qu’environ 13 % des jeunes croient que ce sont des sociétés secrètes qui dominent le monde entier. Pour cette raison, la question de l’éducation aux médias reste toujours urgenteurgente : bien que les jeunes sachent comment se servir des outils numériques, ils doivent encore apprendre à décrypterdécrypter les désinformations. Comme ils restent toujours « connectés » et que leur vie se déroule en grande partie sur les réseaux sociaux, il est important de leur faire comprendre l’importance de leur vigilancevigilance. De l’autre côté, cette éducation doit de même enseigner à faire confiancefaire confiance aux informations des sources bien vérifiées : dans toute cette quêtequête entre le vrai et le faux, on ne peut pas non plus rester dans le doute permanent. En incitant les jeunes à agir comme des détectives sur les informations, nous devons les sensibiliser à ne pas se coincerse coincer dans un scepticisme constant, mais à rester vigilants et attentifs pour devenir un jour des adultes encore plus conscients.
Źródło: Anna Waszau, [na podstawie:] Comment on est devenu accro aux fake news www.radiofrance.fr [dostęp 13.02.2023], Les adolescents pas dupes des fake news mais résignés www.radiofrance.fr [dostęp 13.02.2023], Comment lutter contre les fake news et le complotisme? www.radiofrance.fr [dostęp 13.02.2023], licencja: CC BY-SA 3.0.
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Coin lexique

Plansza zatytułowana: Les informations
1. Une information
1.1. une information fiable/crédible/vérifiée
1.2. une information fausse/une désinformation/une fake news/une infox/une rumeur
2. Sources des informations en France (et non seulement)
2.1. la télévision:
journaux (m.) télévisés
chaînes (f.) d'information en continu
2.2. Internet:
articles (m.) de presse en ligne
émissions (f.) (de radio ou de télévision) en ligne
réseaux (m.) sociaux
3.1. la radio:
journaux (m.) (radiophoniques)
«flash infos»
émissions (f.) d'actualités
4.1. la presse écrite:
journaux (m.) papier
magazines (m.)
revues (f.)

Plansza zatytułowana: Le journalisme
1. Travail des journalistes
1.1. recevoir des tas d'informations (par mail, téléphone, réseaux sociaux, lettres etc.)
1.2. partir en reportage: observer et interroger
1.3. quête (f.) d'informations
1.4. faire appel à une agence de presse (p.ex. Agence France‑Presse, AFP) - collecter/vérifier une information: sources (f.), dates (f.), style (m.) de présentation, croisement (m.) des sources
2. Qui est à l'origine de l'info ?
2.1. les autorités (f.)/les organisations (f.) officielles: les personnalités (f.) politiques, les mairies (f.), les grandes entreprises (f.)
2.2. les acteurs (m.) de l'actualité
2.3. les témoins (m.): les citoyens (m.) qui peuvent posséder des informations importantes
2.4. les spécialistes (m.)/les experts (m.): les scientifiques (m.) qui donnent des preuves (f.)
Classe les éléments ci‑dessous selon les catégories qui conviennent.